Comment peut-on passer d'une merveilleuse semaine ou tout le monde il profitait du soleil de novembre,ou il faisait doux,ou la simple vision des arbres roux à l'extérieur de l'amphi donnait envie de faire des petites ballades,ou j'étais encore pleine d'espoir et d'illusions ,à un déluge apocalyptique et une semaine de merde,sournoise(comprenez mon allusion à la pluie incessante)?
Ajoutons à cela que le travail vous tombe dessus comme le ciel sur la tête,que le troisième membre de votre exposé vous lâche et que ça se termine en ravageuse crise de nerfs,que les gens sont cons voir dépourvus de matière grise,que vous êtes grave en manque de votre dose de littérature mais que votre bouquin maintenant bah c'est le Code C,qu'on donne le Renaudo à presque n'importe qui,et qu'au final votre seul réconfort est la futur fringue que vous allez acheter,limite si ca sera pas jouissif..Et encore pour la fringue,la dernière fois que je suis allé shopper la vendeuse m'a qualifiée de Desperate Housewife...Si c'est pas craignos-pitoyable-minable-triste ça?
Reste plus qu'à compter les jours et attendre que la semaine s'achève .Ou se prendre un billet et faire une escale à Portofino (dans tes rêves fille,dans tes rêves)
