mardi 8 décembre 2009

Le pourquoi du comment.

J'ouvre un bouquin,lis quelques lignes puis le referme aussitôt. Je pense,drôle de rechercher les figures de styles machinalement,drôle de se demander à quel courant philosophique ou littéraire l'auteur peut bien appartenir. Drôle de souligner l'allitération en «s» et de sourire parce-que c'est la plus classique.

Mais encore plus drôle de se dire que moi aussi je voudrai écrire que «L'herbe était chaude, sous le ciel d'automne. J'ai été chercher des affaires dans l'auto ; j'ai posé par terre une couverture,des coussins,le transistor,et j'ai fumé en écoutant du Mozart». Sa me fait rêver,des gens qui racontent les choses les plus simples de leur vie,les plus bénignes,les plus insignifiantes avec autant de poésie. Bien sur,l'exemple que je donne juste avant n'est pas représentatif de ce que je désigne. J'aurai du citer l'épisode de la petite madeleine de Proust(le plus connu). C'est totalement dingue de parler d'un goût qui vous rappel votre enfance,et que ce récit soit devenu culte,mondialement connu. Sa me fait chavirer le cœur ces gens qui subliment leur vie,ou celle d'un être fictif. Dans le fond,c'est peut-être pour ça que j'ai suivi une filière littéraire. Oui,c'est probablement pur ça. Parce-que comme une môme qui se demande d'où viennent les gosses,comme une ménagère qui veut connaître la recette secrète,comme une midinette qui se demande comment on embrasse la première fois,comme Alice au Pays des Merveilles qui était trop curieuse,moi j'voulais savoir comment des bouquins pouvaient être aussi passionnants,comment ces femmes,ces mecs là faisaient pour construire,créer des phrases aussi belles.

IN big sentence WE TRUST

IN big sentence WE TRUST
( CONTINUER SANS VACANCES I CAN?) LU AU PARVIS UN JOUR OU T'AS JUSTE ENIVE DE COMATER SOUS TA COUETTE. REPRENDRE COURRAGE YES WE CAN.